anderlecht
The Belgian
Historique
NAISSANCE
Date: 1 septembre 1950
Nom: Cercle d’Echecs d’Anderlecht
Principaux fondateurs: François De Ridder 1er Président) Raymond Evenepoel vice-Président)
Président d’honneur : Joseph Bracops bourgemestre)
Lieu: Café Restaurant « ln de Stad Brugge», première étage
Place de la Vaillance à Anderlecht
LE PETIT GRANDIT
En 1957 le cercle absorbe « L’Echigan » de Ganshoren. Ainsi le nombre de membres permet de participer aux Interclubs Nationaux. Ceci nécessite cependant un local plus grand ….. qu’on trouve au Square de l’Aviation, près de la gare du Midi: le Café « Monico Midi » .
Après le décès de F. De Ridder la présidence est reprise par Georges Béatse. Sous son impulsion le cercle se développe (+/- 80 membres) et les activités se multiplient: – Organisation de la Coupe: Challenge« Edmond Lancel » chronique d’échecs)
– Fusion avec le «Ruy Lopez« de St. Gilles .
– En 1960, dans nos locaux mêmes : le Championnat de Belgique individuel de
première catégorie. L’honneur de représenter le cercle échoit à un nouveau membre, José Tonoli. Ce dernier termine 4e et obtient le prix de beauté en sacrifiant sa Dame dans l’ouverture.
L’ATTRAIT DU CENTRE
Début 1963 nous déménageons successivement au « Pied de Bœuf» 1 « Le Wellington» et« Le Falstaff », tous situés près de la Bourse. C’est l’époque où des familles font leur entrée au cercle: TONOL! (José et Hilda), STEENWERCKX (Remy et Irène), GODEFROIT (Jean-Louis = trésorier et Régine) etc.
C’est important car les épouses vont mettre la main à la pâte pour rendre les échecs moins
« austères »
Des trois locaux c’est incontestablement le« Falstaff» que nous retiendrons:
La rencontre pour le titre mondial entre Fisher et Spassky a un tel retentissement que tout le monde se croit obligé d’apprendre ce jeu.
Le nombre de nos membres passe de 70 à plus de 140 !
Hélas ….. beaucoup de ces « candidats champion» voient s’envoler leurs illusions et +/- 10% seulement, des nouveaux attrapent le microbe d’une façon durable.
Sous l’impulsion des « familles» on commence à organiser des « voyages échecs» en Allemagne, en France, en Hollande, au Grand Duché et même des fêtes
annuelles où la gastronomie et la danse remplacent les échecs. Régine Godefroit est nommée présidente d’un groupe appelé « Comité des Fêtes », Notre réputation dépasse de plus en plus les frontières nationales.
Le lundi devient le rendez-vous des « Maîtres », qui font leur show en analysant à haute voix des positions où les pièces « volent » dans tous les sens et les sacrifices sont « gratuit ». Ils sont tous là, toutes les semaines: Le G.M. Q’Kelly de Galway et les maîtres belges Devos, Lemaire, Willaert, van Seters, Thibaut etc.
Le vendredi est la journée des tournois; On en profite pour organiser le premier tournoi de Maîtres avec la participation de 5 maîtres invités et … un joueur du cercle J.Tonoli, qui l’emporte avec 5/6.
Nous notons également le premier maître en temps que membre principal c’est le Dr Paul Limbos, plusieurs fois « Champion de Belgique ». Il restera parmi nous jusqu’à sa mort en 1987.
C’était également l’époque où le cercle participait régulièrement à des «Tournois d’un jour », organisés partout dans le pays. Ainsi nous étions connus dans toute la Belgique.
Durant cette belle période G. Béatse avait cédé la présidence à Jacques Tamine. La grande force de celui-ci consistait à réaliser des projets en trois fois moins de temps que les autres, un peu comme Kasparov. Très sympathique, il était cependant parfois imprévisible. C’est ainsi qu’un jour, à l’étonnement général, il remet le pouvoir à son prédécesseur G. Béatse.
LE CRASH
Ce dernier, hélas, n’était plus le grand meneur qu’il avait toujours été.
Comme un
malheur n’arrive jamais seul nous étions menacés par un « virus » qui allait deviner
une véritable tumeur cancéreuse.
C’est à dire: Afin de pouvoir jouer dans la même équipe des Interclubs Nationaux
quelques amis s’inscrivirent à la Fédération Belge sous le nom « MAT ».
Ils utilisèrent nos jeux, notre local et racolèrent, chaque année davantage de nos
Joueur. J.Tamine et G. Béatse utilisèrent alternativement la gentillesse, la patience et
la colère mais rien ne pouvait ràilïei1ërïes profiteurs dans nos rangs.
En plus le Falstaff changeait de propriétaire; Celui-ci entreprenant des transformations très coûteuses afin d’attirer une clientèle (e.a. de la Bourse) consommant davantage et prenant moins de place que des joueurs d’échecs.
Après avoir été éjectés nous étions obligés d’accepter une co-habitation avec un autre cercle existant, installé au « Greenwich », rue des Chartreux (1976) The Thibaut
LE PUTSCH
Avec un président dépressif, sans local propre, de moins en moins de membres car racolés, des cotisations en retard de +/- 11 mois et une caisse en déficit de plus de 20.000-FB le cercle semblait condamné. Dans une dernière tentative, un groupe de fidèles, constituait un « comité de salut publique » de 15 personnes
Une réunion était prévue avec l’agenda: Remplacement du président par Serge Van Dam Trouver un nouveau local.
La réunion donnait cependant un résultat surprenant. Au lieu du candidat proposé les 14 autres s’étaient mis d’accord pour demander à José de prendre les rennes en main. Celui-ci, qui venait de remporter le titre national suprême, se rendait compte que cela signifiait de devoir abandonner toutes ses propres ambitions échiquéennes. Il acceptait finalement pour une durée de trois mois maximum, le temps d’essayer de remettre le train sur les rails.
LE REGNE DE YANATONOLI
Grâce à Charly Ghenzer nous avions retrouvé un local au « Café Windsor » à St. Gilles.
Pour assainir notre trésorerie désastreuse, on demandait aux quelques 20 membres qui nous restaient de payer leur cotisation une année à l’avance. Dans le même but nous promettons une cotisation à vie pour le montant de 5OOO-FR La réaction était foudroyante: un certain Tom Fürstenberg prenait le risque de verser immédiatement le montant susmentionné. Du coup le trou dans la caisse disparut la « cotisation à vie » fut abolie.
Tom avait cependant posé une exigence auxiliaire: être nommé trésorier. Ultérieurement on a, en vain, voulu racheter cette « promesse éternelle «.
Mais on ne l’a jamais regretté, au contraire: sérieux, hollandais, juif intelligent, homme d’affaires, entreprenant, énormément de relations et. … généreux; Un vrai trésorier de rêve.
Faute de trouver un comité, des pourparlers furent engagés avec un grand cercle ami, en vue d’une fusion; Après trois mois les accords étaient arrondis. Au moment de le signature, un délégué adverse refusait d’adopter le nouveau nom convenu de commun accord par les mots « On ne discute pas avec un mort! »
CONSEQUENCES
1. Plus de fusion
José accepte de « continuer sa tâche »
Une année plus tard: le cercle récalcitrant descend en 2″ division et le « mort » remporte le titre en 1 ère division!
Entretemps le mort le « MAT » considéré comme véritable cercle, était éjecté.
Pendant 3 mois ils boudaient notre local, puis … peu à peu ils revenaient.. …. « en amis » étoffer nos activités.
Bientôt nous remontions la pente mais les inconvénients d’un café se répétaient, surtout pour accueillir des jeunes.
Un « de marque « venait quand même rejoindre notre contingent: Luc Winants qui rapidement dépassa la force de son papa,
Dr Henri Winants
Après de multiples démarches José parvient à obtenir une solution « durable » :
Un beau local dans un centre culturel néerlandophone, rue du Fort à St. Gilles.
Des subsides alléchants de la NCC.
Pour cela les francophones donnent leur consentement pour inscire tous les membres à la VSF et le nom devient: Schaakkring Anderlecht. La répartition linguistique était d’environ 60% de francophones pour 40% de
néerlandophones mais cela n’a jamais donné lieu à des problèmes. Pour cela il suffisait de se respecter réciproquement.
C’était le début d’une prospérité exceptionnelle, qui débutait en 1979 et dura plus de dix années.
BESSELKOK
Le caractère multilingue, le titre de Champion de Belgique de première division et notre réputation internationale permettaient de convaincre Bessel Kok de l’utilité pour Swift de choisir les échecs en général et notre cercle en particulier afin de réaliser les plus grands tournois jamais imaginés dans notre pays. C’est principalement à Marcel Roofthoofd que nous devons cet honneur.
En récompense « Bessel » nous sponsorisait en prenant à sa charge l’acquisition de très fort joueurs hollandais: J. Timman, G. Ligterinck, J. Vander Wiel etc .. Les efforts de Tom Fürstenberg, aidé par tes relations de Walter Tonali permirent d’acquérir d’autres vedettes belges et étrangères: Barsov (M.!.), le G.M. David Bronstein et même Anatoly Karpov (oui.. le vrai !).
Cela permit de gagner 8 fois ( !) le titre Nat. interclubs suprême :
En 76/77, 82/83, 84/85, 86/87, 88/89, 90/91 et 92/93.
LES EPOUSES
Hilda Tonoli prend la direction du « bar », aidée par Irène Steenwerckx, Frieda, Jacqueline et les nouveaux venus: Chantal et Julien Campeert.
Les « Godefroit « déménagent et Chantal prend la succession de Régine comme présidente du comité des Fêtes.
D’autres « amis », venant de « l’extérieur » donnent également un « coup de main ».
COUPE D’EUROPE
En tant que Champion National nous pouvions représenter à plusieurs reprises notre pays.
Plusieurs victoires retentissantes à Budapest, Belgrade etc. nous permirent de rencontrer Moscou en demi-finale.
AUTRES EXPLOITS
On avait amené une seconde équipe en première division et celle-ci remporta le titre, devant le Gentse et notre première équipe.
Sur le plan individuel nous avons également produit des dizaines de champions nationaux. Nous citons quelques uns:
Chez les adultes: Dr H. Winants (75), J. Tonoli (75), Dr P. Limbos (61 et 63,. Meulders R. (plusieurs fois), M . Jadoul (84, 86, 90 et 92), et L. Winants (86)
à la jeunesse :Walter Tonoli (76), Daniela Canda (80), Luc Winants, Tjacco
Vander Meer (83) Pieter en Jeroen Claessens (plusieurs fois), Peter Tonoli (76), Joël Schols (76), Simonne Peeters (75 et 78)
HUGO VAN GOMPEL
Le colonel des sapeurs-pompiers devenait vice-président.
Avec son dynamisme extraordinaire il excellait non seulement dans des discours savoureux mais également pour organiser des tournois d’un jour et la réception des adversaires dans la coupe d’Europe.
LES FIDELES
Parmi ceux qui partagèrent les joies et les larmes du cercle depuis 1976 à 2006 :
Richard Dony, Paul Clement, Hilda & Chantal (Bar), Julien & José (au service de ces dames).
FUSION en 1992
Tout près de nous un cercle nommé Le Chess Club était dirigé de main de maîtresse par Janou Herry.
Mais comme elfe en avait marede son « one woman show » elle proposa une fusion qui revenait à une absorption.
On saisit l’occasion pour donner un caractère plus international à notre cercle qui devient Le Chess Club Anderlecht.
LE DECLIN
Les causes sont multiples:
Bessel Kok avait quitté Swift et nous n’étions plus sponsorisés vivant au dessus de nos moyens la chute fut accélérée.
Le local était splendide mais le quartier n’était pas recommandable: plusieurs membres avaient été attaqués, volés, des pneus percés etc.
En 1 ère division plusieurs cercles étaient mieux sponsorisés
En serrant la ceinture nous perdions notre place en première division
José, en 1991, avait donné sa démission après avoir brandit le sceptre plus de 15 années.
Il fut succédé par 3 présidents en 5 années: Paul Marcus, Patrick Van Hoolandt et Marcel Roelandt
NOUVELLE FUSION
En avril 1996 le Chess Club Anderlecht fusionne avec le Roque Anderlechtois. Le nom ne change pas mais on s’installe au local à Anderlecht de chaque côté nous apportions des plus-values. Malgré la richesse en matériel, équipes etc. nous avons connu quelques difficultés d’intégration. Plusieurs dirigeants passèrent la revue:
Eddy Kesteloot, David Demeester, André Hoobergs Janou, Manfred et Joachim .. Par une maladresse nous rations même une candidature prometteuse: Tom Fürstenberg. Finalement la situation se stabilisait avec Denis Achen. Ce dernier a surtout eu le mérite de ramener une ambiance sociale que le cercle avait perdu depuis bonne lurette.
LES INTERCLUBS 2005-2006
Tout en gardant leur indépendance les Cercle Caissa Woluwé et le Chess Club Anderlecht tentent une expérience: jouer ensemble, sous !e nom de Caissa Anderlecht . Sauf pour le local les joueurs sont enchantés et se surpassent. Les équipes mixtes sont organisées d’une façon exemplaire par Régis Lanoye et Olivier Baeten.
LA FEMME AU POUVOIR
Dernière nouvelle: à notre AG 2006 Mieke Tonoli-Baecke a été nommée présidente. Un nouveau vent en perspective?
J. TONOLI
P.S. Avec nos remerciements à P. Clement, J. Campeert, R. Lanoye et E. Dubois pour leur aide apportée.
OPRICHTING
Het is op 1 september 1950 te Anderlecht dat onze schaakkring werd opgericht onder de naam “Cercle des Echecs d’Anderlecht ». De oprichtingsakte werd ondertekend door o.m. François DERIDDER (eerste voorzitter) en Raymond EVENEPOEL (uitgever van het maandelijkse clubblad). Erevoorzitter was Joseph BRACOPS, de toenmalige burgemeester van Anderlecht. Clublokaal was de eerste verdieping van het café-restaurant “In de stad Brugge” op het Dapperheidsplein te Anderlecht.
KLEIN WORDT GROOT
In 1957 wordt de jonge schaakclub “Echigan” uit Ganshoren opgeslorpt. Aldus wordt een voldoende aantal leden bereikt om deel te nemen aan de nationale interclubs. Deze deelname vergt evenwel een ruimer lokaal …, dat gevonden wordt dicht bij het Brusselse Zuidstation aan de Luchtvaartsquare in het café “Monico Midi”.
Na het plotse overlijden van François Deridder, neemt Georges BEATSE het roer over.
Onder zijn impuls groeit de kring tot + 80 leden en wordt een ruime waaier aan activiteiten ontwikkeld:
– fusie in 1958 met schaakkring “Ruy Lopez” uit St-Gillis;
– organisatie in 1960/62 van de “Edmond Lancel” schaakjournalist) -wisselbeker;
– organisatie in 1960 in onze eigen lokalen van het individueel kampioenschap van de KBSB (Koninklijke Belgische Schaakbond). Een nieuw lid vertegenwoordigt onze club: José TONOLI. Deze laatste eindigt 4e en bekomt de schoonheidsprijs door zijn dame te offeren in de opening.
DE AANTREKKINGSKRACHT VAN HET CENTRUM
Begin 1963 verhuizen wij naar “Le Wellington” en vervolgens naar “Le Falstaff”, beide cafés zijn gevestigd naast de beurs. Families doen hun intrede in de kring: José en Hilda TONOLI , Remy en Irène STEENWERCKX, Jean-Louis (penningmeester) en Régine GODEFROIT, enz.
De echtgenotes steken de handen uit de mouwen en maken het schaken minder “saai”. Van beide lokalen is het ongetwijfeld de “Falstaff” die onze aandacht weerhoudt:
– de wedstrijd voor de wereldtitel tussen Fischer en Spassky in 1974 heeft een zodanige weerklank dat iedereen zich verplicht voelt te schaken. Het aantal leden klimt van 70 tot meer dan 140. Helaas … velen van deze “kandidaat-kampioenen” zien hun illusies in rook opgaan en slechts + 10% van de nieuwe leden worden op een duurzame wijze door de schaakmicrobe gebeten;
– op maandag vergaderen de “meesters”; zij analyseren luidop hun stellingen. Stukken vliegen in het rond en offers zijn er schering en inslag. Zij staan er elke week: IGM O’Kelly de Galway et de nationale meesters Devos, Lemaire, Willaert, Van Seters, Thibaut, enz.;
– op vrijdag vinden tornooien plaats; het eerste meestertornooi wordt ingericht met de deelname van 5 uitgenodigde meesters en één speler uit eigen kring. J. Tonoli eindigt eerste met 5 uit 6 ;
– voor de eerste keer telt onze kring een meester als lid: Dr Paul LIMBOS, verscheidene keren Belgisch kampioen. Hij zal ons trouw blijven tot aan zijn dood in 1987;
– in deze periode neemt onze kring ook geregeld deel aan ééndagstornooien, zowat overal in het land. Aldus worden wij in het ganse land bekend;
– gedurende deze gouden jaren had Georges Beatse het voorzitterschap overgedragen aan Jacques TAMINE. Jacques verwezenlijkingen vergden driemaal minder tijd, zoals Kasparov. Sympathiek, maar ondoorgrondelijk: Jacques staat het voorzitterschap opnieuw af aan zijn voorganger;
– onder druk van de “families” begint onze club schaakreizen in te richten naar Duitsland, Frankrijk, Nederland en het Groot-Hertogdom Luxemburg en we organiseeren ook jaarlijkse feesten, waar gastronomie en dansen het schaken vervangen. Régine Godefroit wordt voorzitster van het “Feestcomite”. Wij worden ook in het buitenland bekend.
DONKERE TIJDEN
Beatse was, helaas, niet meer de leider van voorheen. En vermits een ongeluk nooit alléén komt, worden we ook van binnen uit bedreigd door een ware “virus”, dat weldra als een kankergezwel uitzaait.
Teneinde in dezelfde ploeg te kunnen spelen tijdens de nationale interclubs, richtten enkele van onze leden hun eigen schaakkring op onder de naam “MAT”. Zij gebruiken ons materieel, ons lokaal et kapen elk jaar enkele leden weg. Jacques Tamine en Georges Beatse tonen zich nu eens inschikkelijk en geduldig, dan weer woedend. Niets kan de overlopers in onze gelederen terugbrengen.
Bovendien heeft de Falstaff een nieuwe eigenaar. Deze onderneemt grote werken teneinde meer klanten aan te trekken, vooral klanten die meer consumeren en minder plaats innemen dan schakers. Eens buitengewipt, dienen we in 1976 noodgedwongen een tijdje samen te hokken met een andere club in de “Greenwich”, Kartuizerstraat.
PUTSCH
Met een deprimerende voorzitter, zonder eigen lokaal en minder en minder leden, achterstallige lidgelden en een schuld van 20.000 BF, lijkt de kring ten dode opgeschreven. Maar een groep trouwe leden vormde een comité van 15 personen. Een bijeenkomst werd voorzien met als dagorde:
– vervanging van de voorzitter door Serge VAN DAM;
– zoektocht naar een nieuw lokaal.
Het resultaat was verrassend. In plaats van de aangezochte voorzitter te benoemen waren 14 leden discreet overeengekomen de teugels in handen van José Tonoli te geven. José, die zopas het nationale kampioenschap heeft gewonnen, beseft maar al te goed dat dit voor hem het einde van zijn persoonlijke ambities betekent. Hij aanvaardt niettemin deze opdracht voor een maximumduur van drie jaar teneinde de trein opnieuw aan het rollen te brengen.
HEERSCHAP YANATONOLI
Mede dankzij Charly GHENZER hadden we een nieuw lokaal gevonden: café Windsor te St-Gillis op de hoek van de steenweg op Charleroi en de steenweg op Waterloo;
– om de financiële toestand te saneren werd aan de twintig resterende leden gevraagd hun lidgeld een jaar op voorhand te betalen;
– tegelijk werd een levenslang lidmaatschap ingevoerd voor 5.000 BF. De reactie was overweldigend. Een zekere Tom FURSTENBERG nam het risico onmiddellijk bovenvermeld bedrag te betalen. Zodoende was het tekort in de kas verdwenen en kon het levenslang lidmaatschap worden afgeschaft;
– Tom had evenwel een bijkomende eis gesteld: penningmeester worden. Later werd tevergeefs getracht deze eeuwige belofte af te kopen. Nooit betreurde men deze keuze, integendeel: ernstig, Hollander, jood, intelligent, zakenman, ondernemend, veel relaties en vrijgevig; een droom van een penningmeester;
– zonder bestuur, werden dan besprekingen aangeknoopt met een bevriende club om een nieuwe fusie aan te gaan. Na drie maanden was men rond, maar op het ogenblik van de ondertekening van het akkoord, weigerde een afgevaardigde van deze club de nieuwe overeengekomen naam (BRAND = BR voor Brussel en AND voor Anderlecht) goed te keuren met de woorden “men onderhandelt niet met een stervende”.
GEVOLGEN
Geen fusie meer;
José is bereid zijn taak verder te zetten;
één jaar later tuimelt de weerspannige club in tweede afdeling van de nationale interclubs en wordt onze stervende kring kampioen in eerste afdeling !
Inmiddels is de “MAT” uitgegroeid tot een volwaardige club. Gedurende drie maanden blijven die overlopers afzijdig, maar geleidelijk komen ze “als vriend” terug.
Weldra komen we ons dipje te boven, maar de nadelen van een café om jongeren aan te trekken blijven. Een jongen van formaat had zopas onze rangen vervoegd: Luc WINANTS, die vrij snel sterker wordt dan zijn vader Dr Henri Winants.
Na vele stappen slaagt José er uiteindelijk in een duurzame oplossing te vinden:
– een prachtig lokaal in het Nederlanstalige culturele centrum, Fortstraat te St-Gillis
– subsidies van de NCC (Nederlandse Commissie voor Cultuur);
– in ruil aanvaarden alle Franstalige spelers ingeschreven te worden bij de VSF (Vlaamse Schaakfederatie) en wordt onze naam “Schaakkring Anderlecht”. De verhouding tussen franstaligen en nederlandstaligen was ongeveer 60-40.
Dit was het begin van een uitzonderlijke bloei.
BESSEL KOK
Het meertalige karakter van onze club, de titel van landskampioen en onze internationale faam, alsook de lovende woorden van Marcel Roofthoofd, laten ons toe Bessel KOK, chief executive officer van SWIFT, te overtuigen het schaken in het algemeen en onze kring in het bijzonder te promoten door grootse tornooien in te richten in ons land.
Bessel hielp ons bij de aanwerving van drie Nederlandse topspelers: Jan Timman, Gert Ligterink, John Van der Wiel, enz. De inspanningen van Tom Furstenberg, bijgestaan door de relaties van Walter Tonoli, lieten toe andere buitenlandse sterspelers aan te trekken: IM Barsov, GM David Bronstein en zelfs Anatoly Karpov (jawel, …. de ware). Zo konden wij 9 maal de Belgische titel winnen in 1976/77, 1977/78, 1982/83, 1984/85, 1986/87, 1978/88, 1988/89, 1990/91 en 1992/93.
DE ECHTGENOTES
Hilda Tonoli nam de leiding over van de bar, bijgestaan door Irène Steenwerckx, Frieda, Jacqueline en de nieuwkomers: Chantal en Julien CAMPEERT. De Godefroits verhuizen en Chantal neemt het werk over van Régine als voorzitster van het feestcomité. Andere “vrienden” steken eveneens een handje toe.
EUROPABEKER
Als nationaal kampioen mochten wij herhaaldelijk ons land vertegenwoordigen. Overwinningen te Boedapest, Belgrado, enz. lieten ons toe Moskou te ontmoeten in de halve-finales.
ANDERE KRACHTTOEREN
Onze club slaagde erin een tweede ploeg in eerste afdeling te loodsen en deze ploeg behaalde nogwel de titel.
Op individueel vlak heeft onze club tevens verscheidene kampioenen geleverd:
– bij de volwassenen: Dr Paul Limbos (1961 en 1963), Dr Henri Winants (1975), José Tonoli (1975), Richard Meulders (1978, 1981, 1983, 1985, 1988, 1989 en 1991), Michel Jadoul (1984, 1986, 1990 en 1992) en Luc Winants (1986) ;
– bij de jeugd : Walter Tonoli (1976), Peter Tonoli (1976), Joël Schols (1980 – gedeelde eerste plaats op de Belgische open kampioenschappen te St-Niklaas), Danielo Canda (1980), Luc Winants (1982), Tjacco Vander Meer (1983), Pieter (1988) en Jeroen Claessens (1994),
– bij de dames : Simonne Peeters (1975 en 1978).
HUGO VAN GOMPEL
Kolonel Hugo Van Gompel, hoofd van het Brusselse brandweerkorps, werd vice-voorzitter. Met zijn buitengewoon dynamisme was hij niet alleen in zijn toespraken uitstekend, maar ook bij de organisatie van ééndagstornooien en Europabekers.
DE GETROUWEN
Enkele leden hebben gedurende al deze jaren het reilen en zeilen van de club meegemaakt: Richard DONY, Paul CLEMENT (onafgebroken lid sedert 1957), Hilda Tonoli & Chantal Campeert en hun chtgenoten José & Julien (ten dienste van deze dames).
FUSIE IN 1992
Dicht bij ons was er de Chess Club, meesterlijk geleid door Janou HERRY. Maar eens dat zij haar “one woman show” beu was, stelde zij een fusie voor die neerkwam op een opslorping. Onze club werd omgedoopt tot “Chess Club Anderlecht”.
HET VERVAL
De oorzaken zijn talrijk:
– Bessel Kok had SWIFT verlaten en wij vielen zonder sponsor;
– wij leefden boven onze stand;
– het lokaal was prachtig, maar gelegen in een weinig aantrekkelijke wijk; verscheidene leden werden er aangevallen, bestolen; autobanden werden kapot gesneden, enz.;
– in eerste afdeling waren verscheidene clubs beter gesponsord;
– hoewel wij onze broeksriem aanhaalden, verloren wij onze plaats in eerste afdeling van de interclubs;
– in 1991 gaf José na meer dan 15 jaar de scepter te hebben gezwaaid zijn ontslag als voorzitter; drie voorzitters volgden hem op in amper 5 jaar: Paul MARCUS, Patrick VAN HOOLANDT en Marcel ROELANDT.
NIEUWE FUSIE
In april 1996 fuseerde Chess Club Anderlecht met Roque anderlechtois. Onze naam wordt niet gewijzigd, maar wij hevelen ons lokaal opnieuw naar Anderlecht over. Ondanks onze rijkdom aan materieel, ploegen enz. verliep de integratie niet zonder problemen. Verschillende voorzitters volgden elkaar op: Eddy KESTELOOT, David DEMEESTER, André HOOBERGS, JANOU, MANFRED en JOACHIM. Door een misverstand loopt een beloftevolle kandidatuur (Tom Furstenberg) mis. Uiteindelijk keert de rust terug met Denis ACHEN. Deze laatste slaagt erin de gemoedelijk sfeer te herstellen, die de club sedert vele jaren kwijt was.
DE INTERCLUBS 2005-2006
Hoewel beide kringen hun zelfstandigheid behouden, laten Caissa Woluwe en Chess Club Anderlecht een proefbalonnetje op: de interclubs tesamen spelen onder de naam Caïssa Anderlecht. Behalve wat het lokaal betreft, zijn de spelers uiterst tevreden en spelen uitstekend. De gemengde ploegen worden voorbeeldig geleid door Régis LANOYE en Olivier BAETEN.
Jongste bericht : op onze AV 2006 werd Mieke TONOLI-BAECKE tot voorzitster verkozen. Een nieuwe wind in de zeilen ?
J. TONOLI
Met dank aan P. Clément, J. Campeert, R. Lanoye en E. Dubois voor hun medewerking.
– Mike W. London
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– Jess N. Cheshire
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– John K. Ireland